Monsieur le député, la mise en place de nouveaux horaires pour les trains à compter du 11 décembre a été une réussite. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance car, comme vous l'avez dit, 85 % des horaires se sont trouvés modifiés, et nombreuses étaient les Cassandre qui nous annonçaient une catastrophe.
Thierry Mariani et moi-même avons tout de même pris la décision de modifier les horaires, en conscience et dans un esprit de responsabilité. Pour être risqué, le changement n'en était pas moins nécessaire, pour trois raisons.
Premièrement, la mise en service de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, que vous avez évoquée, provoque des modifications étendues sur la circulation des trains, avec un effet domino. Deuxièmement, la multiplication des chantiers de travaux de rénovation des voies nécessite des aménagements d'horaires. C'est la conséquence de vingt ans de sous-investissement en matière d'entretien des lignes, qu'il nous faut aujourd'hui rattraper. Troisièmement, enfin, la mise en place du cadencement, qui permet une optimisation du réseau en augmentant le nombre de trains, se traduit également par des changements d'horaires.
La réussite de l'opération qui vient d'être mise en oeuvre, nous la devons aux hommes et aux femmes de la SNCF et de RFF, qui se sont mobilisés pour informer, mettre en ligne rapidement les nouveaux horaires, concerter, essayer de répondre au mieux aux attentes et sollicitations des usagers, que de nombreux parlementaires ont entendues et fait remonter.
Certes, il subsiste quelques difficultés, et nous avons demandé à la SNCF de rester vigilante dans les prochains mois. Une cellule de veille a été mise en place par la SNCF et RFF : le PC « nouveaux horaires », que Thierry Mariani a visité lundi.