Nous avons examiné cet amendement avec intérêt, car l'idée d'un chèque formation paraît séduisante. Nous avons donc tenté de mesurer loyalement l'impact de ce système et le montage administratif qu'il appelle, en consultant ceux à qui il est destiné.
Aux yeux de l'employeur – car c'est à lui, puisqu'il acquitte les frais de la formation, et non au salarié, que ce chèque serait destiné –, ce système créerait plus de difficultés qu'il n'en résoudrait. La gestion d'un chèque formation serait malaisée. Le DIF représente en effet un droit individuel qui se décline de manière extrêmement différente selon les cas, le droit à formation pouvant donner lieu à un cofinancement. D'ailleurs, les organismes de formation gèrent actuellement le DIF de manière extrêmement souple. Ainsi, même si l'idée d'un chèque formation est séduisante, ce système n'est adapté ni à son utilisateur éventuel ni au champ concerné.
Je suggère donc à M. Gille de retirer son amendement.