L'article 3 prévoit, comme cela a été dit, les conditions dans lesquelles des organismes peuvent participer à la mission d'intérêt général d'information et d'orientation professionnelle, pour différents publics.
Lors de l'examen du projet de loi en commission, la labellisation des chambres des métiers et de l'artisanat a été évoquée. Le rôle de celles-ci comme organismes de diffusion de l'information sur les métiers a été consacré. Jusque-là, il n'y a rien à dire.
Compte tenu de la place particulière de l'artisanat, à laquelle je sais que M. le rapporteur pour avis est très attaché, il importe d'aller plus loin et de conforter le rôle des chambres des métiers et de l'artisanat comme participant de façon effective aux missions d'intérêt général d'information et d'orientation professionnelle, non seulement parce que ces chambres participent au service public d'accueil, d'information et d'orientation, mais aussi pour prendre en compte leur connaissance spécifique et leur proximité reconnue des métiers de l'artisanat.
Voilà pourquoi, monsieur le secrétaire d'État, messieurs les rapporteurs, il nous paraît important de mentionner explicitement les organismes consulaires dans le dispositif.