C'est souvent le cas
Un autre exemple nous est donné avec l'origine prétendument biologique de l'homosexualité. Dans une étude publiée par la revue Science en 1991, Simon LeVay a comparé la région de l'hypothalamus chez des hommes, des femmes et des hommes homosexuels à partir de cerveaux conservés dans le formol. Il a montré que chez les hommes hétérosexuels, un groupe de neurones avait un volume de 100 microns, c'est-à-dire 110ème de mm, alors que chez les femmes et les hommes homosexuels, le volume était de 50 microns. On peut dire que la différence est minime, sachant que 50 microns, correspond à environ 50 neurones. Comparés à nos 100 milliards de neurones, il est peu probable qu'une différence aussi minime puisse expliquer une préférence sexuelle. Cela n'a pas empêché Simon LeVay de conclure que l'orientation sexuelle avait une base biologique.