Non, du fait de la plasticité cérébrale.
En tant que neurobiologiste, j'ai eu la chance d'assister à l'explosion des connaissances sur la plasticité cérébrale : j'ai à coeur de le communiquer à un large public. Expliquer que l'humain n'est pas programmé de façon irrémédiable et que tout peut évoluer est un message porteur d'espoir. Il arrive que des personnes me disent qu'en apprenant ce qu'est la plasticité cérébrale, ils ont trouvé le courage d'entreprendre une formation alors qu'elles ne s'en sentaient pas capables.. La plasticité cérébrale permet aussi de relativiser les idées déterministes que les médias nous assènent sur les femmes et les hommes.
Quant à l'utilisation de l'IRM, la prudence s'impose. Elle peut apporter le meilleur et le pire: le meilleur pour démontrer la plasticité cérébrale, le pire quand certains veulent l'utiliser pour détecter ceux dont le comportement ne correspond pas à la norme.