On connaît l'expertise du CEA en matière d'énergies renouvelables : en témoignent ses études récentes sur la durabilité de certains matériels. Ne devrait-il pas dès lors devenir un organisme certificateur ? Au nom du développement durable, on met en place des technologies avec des matériels qui, pour une grande part, ne le sont pas : une telle mesure permettrait à ceux qui veulent se lancer dans cette filière d'avoir une certitude sur la qualité des technologies et des matériels qu'ils utilisent.
Par ailleurs, la dénomination du CEA n'est-elle pas réductrice au regard de l'élargissement de sa palette d'activités ? Ne risque-t-elle pas de nourrir une certaine incompréhension de la part de nos concitoyens alors que le CEA est un commissariat à l'énergie sous toutes ses formes – non limitée à celle de l'atome ?