Contrairement à Jean Dionis du Séjour, je ne vois pas de contradiction entre la mission de l'administrateur général du CEA et celle tendant à promouvoir des technologies dans les pays étrangers, surtout en matière de sécurité. La meilleure garantie dans ce domaine est que des personnes compétentes puissent expliquer en quoi nos centrales et nos produits sont plus sûrs.
À cet égard, les réacteurs de troisième génération permettent-ils d'éviter les ruptures des gaines de combustible ? Faut-il renforcer la production fabriquée en France sur ce point ?
Je rappelle que la filière électronucléaire française permet de limiter à seulement 10 % la part du secteur électrique dans les émissions de gaz à effet de serre contre 40 % en moyenne dans le monde : le nucléaire a encore de beaux jours devant lui, à condition que sa sécurité soit renforcée.
Enfin, la technologie des fours solaires a-t-elle encore un avenir ?