Nous aurons une explication à ce sujet. Nous sommes obligés de respecter les règles du droit de la concurrence – qu'on le regrette ou non – et chaque région peut d'ailleurs décliner cette application du droit. En revanche, je vous assure que nous ne démembrerons pas l'AFPA ; nous sommes attachés à maintenir un service public national de la formation à travers elle.
Bernard Perrut s'est exprimé sur les nouveaux métiers, sur le rôle des ressources et des dépenses des OPCA et sur la nécessité d'en informer l'Assemblée. Je voulais aussi le remercier pour son implication à travers les missions locales.
M. Marsac a insisté sur le développement de la validation des acquis de l'expérience, que le projet de loi permettra de faire progresser.
Monsieur Lecoq, je voulais saluer la sincérité de votre intervention – que chacun a dû ressentir comme moi-même –, notamment lorsque vous avez exposé votre réflexion sur les clauses d'insertion, levier trop peu utilisé par les élus locaux. Dans le cadre des opérations ANRU, nous allons voir comment mieux développer l'utilisation systématique de ces clauses.
André Schneider a parlé de la formation professionnelle en Alsace, sujet qu'il maîtrise parfaitement, et souligné combien il est important d'utiliser le levier de la formation pour l'accès à l'emploi. Dans son intervention, on sentait tout le poids de l'expérience qu'il a accumulée.
Monsieur Lurel, nous aurons un débat sur la formation outre-mer, sujet de l'un de vos amendements. En matière d'emploi des jeunes, je sais qu'il existe chez vous une vraie détresse dont vous avez parlé avec beaucoup de sincérité. J'aimerais que nous puissions travailler ensemble afin de parvenir à une meilleure utilisation des crédits de la formation en Guadeloupe. Les aides de l'État ne sont utilisées qu'à 50 % sur le terrain. Chaque région est tout à fait libre de l'affectation de ces fonds, mais nous pouvons progresser ensemble dans ce domaine, afin d'améliorer la consommation des crédits et de répondre ainsi à votre sujet de préoccupation : la formation des jeunes.
Dans le prolongement de la proposition de loi qu'il a présentée, M. Poisson a plus particulièrement centré son propos sur les stages, ce dont je le remercie.
Lionel Tardy a aussi fait une intervention d'un grand intérêt, traitant de la professionnalisation des jeunes.
Valérie Rosso-Debord s'est exprimée avec justesse et sens de l'équilibre sur la bonne répartition des rôles entre l'État et les régions en matière de formation professionnelle, sur toute l'importance d'une vision d'équité républicaine au niveau national et sur l'intérêt de la contractualisation du PRDF, qui ne remet pas en cause les compétences des uns et des autres, mais nous permet de travailler ensemble, plutôt que l'un à côté de l'autre, en s'ignorant.
Arnaud Robinet s'est focalisé sur la formation des plus de quarante-cinq ans, un sujet qui lui tient à coeur et sur lequel il a déposé un amendement fondamental avec Jacques Kossowski.
Enfin, Chantal Brunel a insisté sur un meilleur contrôle des frais de gestion des OPCA.
Ces interventions nous ont permis de poser les termes du débat. À présent, amendement après amendement, nous allons pouvoir l'approfondir d'une manière qui sera, je l'espère, constructive. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)