Car, si l'Europe doit promouvoir ses valeurs, elle doit aussi défendre ses intérêts pour continuer à peser sur la scène internationale.
Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, pour conclure, vous me permettrez de citer une grande figure du centrisme et de la cause européenne, mon ami Jean-Louis Bourlanges, qui tenait, lors d'un débat sur l'identité de l'Europe en janvier 2010, des propos plus que jamais d'actualité que je souhaite citer :
« L'Union européenne hésite entre deux modèles : les États-Unis d'Europe et… l'Union postale universelle.
« D'un côté, un acteur global, des frontières stables, d'importantes ressources institutionnelles, financières et militaires, une volonté de présence et d'influence.
« De l'autre, une simple organisation internationale, un territoire illimité, des moyens chichement mesurés, une raison sociale spécialisée, non certes dans l'acheminement du courrier, mais dans la diffusion des échanges et du droit à l'intérieur d'un cercle sans cesse élargi. »
Pour le Nouveau Centre, mes chers collègues, il n'y a pas d'hésitation et le choix est extrêmement clair, c'est celui des États-Unis d'Europe ! (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.)