Avec ce budget européen qui sera forcément contraint, il faudra préserver la politique agricole commune tout en ciblant les dépenses les plus utiles à la croissance et à l'emploi. Au-delà des chiffres, cela veut dire qu'il faudra progresser vers le « dépenser mieux » pour les politiques communes qui ne sont pas, aujourd'hui, adaptées au contexte de crise et de concurrence internationale. Je pense à la politique de cohésion et à celles de l'innovation et de la recherche.
Mesdames, messieurs les députés, aucune institution européenne n'a plus la crédibilité nécessaire pour revendiquer le monopole de l'intérêt général européen.