Les dates du retour du déficit à moins de 3 % du PIB ou du retour à l'équilibre budgétaire doivent être confirmées et « sécurisées ». Sur ce point, aucune dérive n'est permise.
Les décisions se prennent avant tout au niveau national mais l'Europe doit accompagner nos efforts. Les derniers mois nous ont permis de réaliser davantage de progrès que nous n'en avions faits en vingt ans en matière de gouvernance européenne.
Ainsi les mesures adoptées en septembre par le Conseil européen et par le Parlement européen représentent déjà un acquis substantiel puisqu'elles permettront une surveillance accrue des déséquilibres budgétaires et macroéconomiques.
Lors du sommet de la zone euro du 26 octobre dernier, nous avons ajouté plusieurs mesures reprises dans les propositions que vient d'adopter la Commission européenne. Il nous faut cependant aller plus loin et plus fort, comme l'ont souligné, hier, le Président de la République et la chancelière allemande.
Que souhaitons-nous ? D'abord un gouvernement économique de la zone euro. Pour nous, en effet, l'Europe est avant tout une affaire politique et c'est par la politique que l'Europe avance et c'est par la politique que l'on rend des comptes aux peuples.