Monsieur le ministre, après avoir été interpellé par les usagers, j'ai interrogé les responsables de La Poste. Ils m'ont appris que, aujourd'hui, dans les villes moyennes, le facteur ne travaille plus six jours, mais cinq. Le jour où il ne travaille pas, il n'est pas remplacé. On constate donc bien un recul automatique d'une journée. En zone rurale, en cas d'absence pour maladie, il peut parfois se passer trois ou quatre jours avant qu'on ne trouve un remplaçant. Cela pénalise non seulement les usagers, mais aussi les artisans et les commerçants qui attendent des factures ou des règlements. Et je ne parle pas des retraités qui reçoivent leur journal avec trois ou quatre jours de retard.
Dans ma circonscription, on a l'impression que, depuis un an, la situation s'est dégradée plutôt qu'améliorée.