Monsieur le rapporteur général, nous ne comprenons pas l'adverbe « extrêmement » de la même façon. Je propose pour ma part un taux d'imposition de 95 % : l'adverbe retrouverait alors tout son sens ; certains, je le sais bien, pourraient alors utiliser un adjectif : « confiscatoire ». Oui, assumons : ce serait confiscatoire, et légitimement. On parle de dirigeants qui ramassent la monnaie, si j'ose dire, pendant qu'ils licencient des milliers de personnes. C'est un amendement moral, et on ne peut pas imaginer la vie politique sans considérations morales.
(L'amendement n° 348 n'est pas adopté.)