Monsieur le président Bailly, si l'instrument industriel destiné à traiter le courrier en France est sans doute aujourd'hui le plus moderne d'Europe, avez-vous répondu au défi de la présence territoriale, par exemple en diminuant l'attente dans les bureaux de poste de nouvelle génération ? Nous sommes encore saisis de récriminations.
L'objectif d'un retour à un taux de rentabilité de 6 % à 8 % pour La Poste peut-il être tenu ?
Quelle part des crédits consentis par La Poste est-elle destinée aux entreprises ?
Enfin, qu'une banque fasse faillite en prêtant aux collectivités locales paraît surprenant. Si nous avons bien compris les errances de Dexia, je voudrais insister sur la nécessité d'un minimum de souplesse pour les produits proposés aux collectivités locales : une équipe municipale ne reste qu'assez rarement aux commandes vingt ou trente ans ! Les équipes qui se suivent ne mènent pas forcément la même politique de gestion. Quelles modalités de souplesse – des possibilités de remboursement anticipé, par exemple – pensez-vous mettre en place ?