Après vous avoir entendu, messieurs, nous ne regrettons pas d'avoir voté toutes les lois relatives à l'évolution de La Poste au cours de la dernière décennie. Cela nous a conduits parfois à mener de rudes batailles, 13 000 amendements ayant été déposés le collègue qui vient de s'exprimer. J'ai cependant noté que François Brottes avait beaucoup infléchi sa position.
Pouvez-vous nous donner, messieurs, les chiffres de l'évolution du courrier et ceux concernant les colis, qui reflètent l'activité économique du pays ? Que pouvez-vous dire de votre percée dans le monde des portables ? Comment avez-vous utilisé le capital versé par la CDC et la contribution de l'État ?
Par ailleurs, vous avez engagé une politique de suppression des bureaux de poste implantés en centre-ville et qui ne correspondent plus à vos besoins. Il s'agit souvent d'emplacements stratégiques qui présenteraient un intérêt pour revivifier nos centres-villes – d'ailleurs, je crois savoir que vous avez un partenariat avec une société de distribution à ce sujet. Qu'en est-il ?
Participant aux travaux de la commission d'enquête sur les produits toxiques, je me réjouis de savoir, monsieur Walh, que vous ne nous proposerez que des produits simples. Même si la grille qui porte son nom n'est qu'une charte, l'action de M. Gisler est intéressante pour rapprocher des points de vue. Et nous recommandons aux communes ayant des difficultés pour négocier la sortie d'un crédit à risque de faire intervenir M. Gisler.
Vous nous avez dit que Dexia règlerait ses propres affaires avec ceux qui peuvent l'aider. Augustin de Romanet, que nous avons entendu hier en commission d'enquête, a ainsi considéré que Dexia aura encore un rôle à jouer ; il lui apportera son concours si nécessaire.
S'agissant de DexMA, je souhaiterais que vous soyez un peu plus précis.
Monsieur Bailly, nous nous félicitons comme vous de la réussite de La Poste, à laquelle vous avez d'ailleurs beaucoup contribué. Nous avons eu raison de vous écouter.