Merci, messieurs, d'avoir accepté de venir ce matin pour nous exposer les perspectives de la Banque postale.
Créée en 2006, la Banque postale est une réussite. Elle a globalement été protégée de la crise financière par une politique d'investissement prudente, qui l'a notamment mise à l'abri de la crise des subprimes. N'est-elle pas cependant affectée par la crise de la dette ? La diversification des activités, engagée par Patrick Werner, votre prédécesseur, monsieur Wahl, a été accentuée et cette stratégie semble avoir des effets positifs. La Banque postale va en outre être amenée à jouer à l'avenir un rôle majeur dans le financement des collectivités territoriales puisqu'elle devrait être l'actionnaire majoritaire dans l'association prévue avec la CDC.
Quelques questions avant de vous donner la parole, messieurs.
Quelle est l'ampleur exacte de l'exposition de la Banque postale à la crise de la dette des pays européens ?
Jusqu'où peut être poursuivie la stratégie de diversification des activités de la Banque – je pense à l'assurance de dommages avec Groupama ?
Le recours à des partenaires constitue-t-il une solution de long terme ?
Quand la Banque des collectivités locales sera-t-elle en mesure de prendre le relais de Dexia ? Que deviennent les encours de Dexia ? Quelles parts des besoins de financement des collectivités territoriales la Banque postale sera-t-elle en mesure de couvrir ? S'agira-t-il de crédits centralisés ou régionalisés ?
Enfin, comment voyez-vous dans cette stratégie le développement des crédits aux entreprises ?