Il m'est difficile de répondre à cette question.
Un autre problème se pose. Les conventions passées avec les associations ne sont pas toutes basées sur une situation réelle. Certains départements ayant plafonné le nombre d'heures, celles qui sont effectuées au-delà du plafond sont à la charge des associations.
Le protocole est sans doute un dispositif mal connu, qui pourrait être amélioré. Nous projetons d'évaluer les actions conduites dans le cadre du partenariat entre l'État et l'ensemble des EICCF pour mesurer l'adéquation entre les besoins et les moyens.
Si vous divisez 2,6 millions d'euros par 8 euros de l'heure, vous obtenez la totalité des heures financées sur le territoire. C'est très en deçà des besoins. Nous estimons qu'il faudrait au moins le double d'heures pour répondre à la demande, étant entendu qu'une conseillère conjugale professionnelle est rémunérée beaucoup plus que 8 euros de l'heure. Le constat est clair : le système des heures d'accueil provoque un déficit structurel pour bon nombre d'associations, dans le financement d'activités qui correspondent pourtant à leur mission principale.