Cet amendement vise à augmenter de 40 % la prime pour l'emploi. Il est lié, dans notre réflexion, à la suppression de cette arme de destruction massive de l'emploi qu'est la défiscalisation des heures supplémentaires, qui coûte 4,5 milliards, et à la création, en contrepartie, de 300 000 emplois-jeunes, pour un coût de 3 milliards.
Si nous voulons compenser, pour les salariés qui en bénéficient, la suppression de la subvention aux heures supplémentaires, il y a deux mesures à prendre : augmenter la prime pour l'emploi et faire en sorte que les heures supplémentaires soient mieux rémunérées par les entreprises, ce qui aura pour effet de maintenir le revenu des salariés tout en dissuadant les employeurs d'en proposer de nouvelles, ce qui est tout de même logique dans la situation que nous connaissons.
Ces mesures font l'objet de trois amendements, qui sont éparpillés dans notre débat. Celui-ci concerne l'augmentation de la prime pour l'emploi, ce qui représente 1,5 milliard d'euros : ajoutés aux 3 milliards des emplois-jeunes, on retrouve les 4,5 milliards de la subvention aux heures supplémentaires.