Les biens culturels forment un tout.
La recette n'est pas négligeable : 80 millions d'euros, selon le rapporteur général. C'est beaucoup d'argent en cette période, monsieur Gaymard, et on ne m'a pas proposé de gage crédible à ce sujet.
Voilà donc la première raison : le taux réduit fixé à 7 % s'applique à tous les biens culturels ; je ne vois pas pourquoi on devrait faire une différence pour le livre.
La deuxième raison est peut-être beaucoup plus importante. Notre politique du livre est l'une de nos fiertés nationale, un peu comme celle de soutien à la création cinématographique. Nous avons tout fait pour aider les libraires, allant jusqu'à créer un statut de libraire indépendant de référence qui leur permet d'être exonérés de la taxe professionnelle ou de son avatar moderne, la contribution économique territoriale.