Je crois que ce n'est vraiment pas de bonne méthode ; mais enfin il y a, y compris entre nous, débat sur ce point.
Je continue mon propos. Monsieur le rapporteur en a très bien parlé : les micro-partis posent problème. Je vais évidemment donner quelques exemples qui, pour être amusants, n'en sont pas moins scandaleux. Cette question a été notamment révélée, on s'en souvient bien, par l'affaire Woerth.
En 1990, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques recensait vingt-huit partis politiques. C'était il y a vingt ans ; en 2004, elle en comptait 255 ! Évidemment, personne ne les connaît. Qui sait que M. Fillon, Premier ministre, a créé un parti qui s'appelle France 9 ? Qui sait que Christian Estrosi a lancé l'Alliance Méditerranée-Alpes ? Qui sait que Michèle Alliot-Marie – dont on connaît les vicissitudes par ailleurs – s'appuie sur une association qui s'appelle Le Chêne ? Qui sait que Laurent Wauquiez a créé un groupe nommé Nouvel Oxygène ?