Je fais observer qu'aujourd'hui, 30 novembre, on nous demande d'ouvrir un crédit de 2,5 millions d'euros pour des études. Il est évident que ces crédits ne seront en aucun cas engagés d'ici au 31 décembre et qu'ils seront donc reportés sur l'année 2012. Or, pour 2012, il y a les crédits du ministère de la culture que nous avons votés il y a à peine quelques semaines. Les 2,5 millions nous ont donc paru excessifs et nous avons limité ces crédits à 500 000 euros. De la sorte, nous montrons quand même notre attachement à la perspective, si bien décrite par Franck Riester, de rationalisation de toutes les aides et supports à la musique.
Pour ma part, et je parle non pas en tant que porte-parole du groupe, monsieur Censi, mais au titre de rapporteur général du budget, j'ai un sujet d'inquiétude. J'ai lu dans les rapports que, ce faisant, la dépense publique en faveur de l'aide à la musique, que je considère comme légitime, serait triplée et passerait de 50 millions d'euros aujourd'hui à 150 millions. Chers collègues, nous n'avons pas les moyens de tripler ce type de dépenses ! Tel est le signal que nous avons envoyé à travers cet amendement adopté par la commission des finances.