La question est de savoir si l'on veut avoir une filière musicale aussi forte que notre filière cinématographique, dont tout le monde sait qu'elle est un modèle. Elle a permis à notre industrie cinématographique et à notre diversité culturelle de s'imposer sur la scène mondiale., Tous les pays européens, en particulier la Grande-Bretagne et l'Italie, nous envient son succès. L'idée est d'avoir un instrument, un « bras armé » du ministère de la culture, tout aussi puissant pour l'industrie musicale. Pour cela, nous devons voir comment cela marche.
Le rapporteur général dit que 2,5 millions c'est beaucoup. C'est beaucoup et c'est peu à la fois. Nous sommes d'accord sur les 500 000 euros pour la préfiguration, c'est-à-dire la mise en oeuvre technique, la tuyauterie. Mais sur les 2 millions, c'est différent. Ils servent à expérimenter le tuilage des subventions avec les dispositifs existants. La ministre du budget que je suis s'engage à les geler, à ne les dépenser qu'en cas de stricte nécessité, à les annuler s'il n'est pas nécessaire de les dépenser. C'est, pour moi, un bon accord qui peut être voté.
Je demeure donc défavorable à l'amendement du rapporteur général.