haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté. J'ai bien entendu, mesdames et messieurs les députés, l'expression de votre soutien – la dernière intervention en témoignait – et votre volonté que nous soyons fidèles à ce qui a été élaboré dès 2005. Il serait d'ailleurs paradoxal que les premiers pas franchis dans le cadre de l'expérimentation nous éloignent de l'objectif fixé. Celle-ci, bien au contraire, nous permet de tirer au plus vite des enseignements pour l'ensemble du rapport. Ce n'est pas seulement un jugement personnel : le symbole que vous évoquiez se trouve dans le fait que, dans la lettre de mission que m'ont adressée le Président de la République et le Premier ministre est affirmé l'objectif de réduction de la pauvreté que l'on a eu tant de mal à faire entrer dans la campagne électorale. Le symbole est que soit pris l'engagement de réduire la pauvreté de 30 % au terme de ce quinquennat.
Loin d'être pris à la légère, cet engagement s'articule selon deux priorités : d'une part la possibilité de donner un travail à ceux qui en sont privés ; de l'autre l'éducation, c'est-à-dire la formation et la qualification.