Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le haut-commissaire, face au revenu de solidarité active, on est partagé entre plusieurs sentiments et tentations, entre déception et interrogation.
Je voudrais d'abord soulever un problème de principe. Comme je l'ai déjà dit, la présence du RSA à la fin de ce projet de loi a quelque chose d'incongru et même d'indécent : on dirait que ce gouvernement de droite se donne bonne conscience à bon marché en accolant à un lot ahurissant de cadeaux fiscaux pour les privilégiés de notre pays quatre articles dédiés à la pauvreté et aux bonnes oeuvres, le tout pour le coût astronomique de… 25 millions d'euros – à rapporter aux milliards d'euros pour les cadeaux que j'évoquais.
Je me garderai de toute caricature (Rires et exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) : ce qui touche à la misère exige de la mesure.