Monsieur le député, le problème qui vous préoccupe en Maine-et-Loire est malheureusement significatif de ce que nous observons sur l'ensemble du territoire.
Depuis 2008, le nombre de demandeurs d'asile en France a augmenté de 55 %, pour atteindre 53 000 l'année dernière, et sans doute 60 000 environ cette année. Du coup, nos dispositifs d'accueil sont saturés.
Vous avez raison de souligner que certaines agglomérations sont plus particulièrement touchées par l'augmentation du nombre de demandeurs d'asile. Plusieurs élus, de droite comme de gauche, s'en sont émus auprès de moi.
Je souhaite que nous parvenions à une meilleure répartition territoriale des demandeurs d'asile. J'ai donc demandé aux préfets de région qui sont chargés des plates-formes d'accueil de coordonner leur répartition à l'échelon de la région. Pour ce faire, il nous faut adopter une attitude plus directive. Dès lors qu'un demandeur d'asile formule une demande, il a le droit à l'hébergement en France, mais il n'a pas le droit de choisir le lieu de son hébergement.
J'ajoute que, paradoxalement, l'augmentation du nombre de demandeurs d'asile s'accompagne d'une diminution du nombre d'accords, par l'OFPRA ou la Cour nationale d'appel, du statut de réfugié politique. Cela traduit tout simplement le fait que certains s'efforcent de détourner la procédure et de s'installer en France durablement pour des raisons économiques.
Le 12/01/2012 à 22:28, frane a dit :
C'est pour cela.... travaillons plus pour payer leur retraite...
Ce qui est moins drôle c'est çà : LE BILLET DE SAUVEGARDE RETRAITES :
1 157 euros de retraite sans avoir cotisé ni même travaillé en France !
Toute personne qui débarque en France, sans même jamais y avoir mis les pieds, peut prétendre,
si elle a 65 ans, à 709 euros de retraite par mois ou même à 1 157 euros si elle vit en couple
C'est :
- plus que la pension moyenne de nos agriculteurs après une carrière complète,
- plus que la pension de la majorité de nos commerçants et artisans,
- plus que la pension de nombreux employés et ouvriers.
Cela signifie tout simplement que nos caisses de retraite paient bien souvent davantage à des
personnes qui n'ont jamais cotisé, ni participé à l'économie de notre pays qu'à leurs propres
affiliés, qui ont souvent trimé toute leur vie.
Ce dispositif aberrant est vanté noir sur blanc dans le livret d'accueil "Vivre en France"
diffusé par le ministère de l'Immigration aux nouveaux arrivants.
C'est à se taper la tête contre les murs : il suffit à une personne d'au moins 65 ans qui arrive en
France d'aller tranquillement frapper à la porte des services sociaux pour avoir immédiatement
droit à 709 euros par mois, voire 1 157 euros si elle vit en couple.
Cette situation est très injuste vis-à-vis des retraités français, qui voient dans le même temps
leurs pensions constamment rabotées au fur et à mesure que leurs caisses s'enfoncent dans le rouge.
Si l'on ajoute à cela que la Cnav verse des pensions à l'étranger sans aucun contrôle, au point que
la Cour des comptes dénonce le versement de pensions à des morts, notamment en Algérie (mais sans
proposer le moindre remède), on ne peut que constater que notre système de retraites est ouvert à tous
vents : prestations injustifiées, fraudes etc.
Il est urgent de se mobiliser pour faire cesser ces graves injustices et défendre nos caisses de retraite.
Faites connaître ces informations capitales,
diffusez dès aujourd'hui ce billet à l'ensemble de votre carnet d'adresses!
Bien cordialement, Marie-Laure Dufrêche
Déléguée Générale de Sauvegarde Retraites
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