On pourrait sourire, comme j'essayais à l'instant de le faire, mais la réalité, c'est que c'est grave : cela porte atteinte, comme vous l'avez dit, à l'un de nos fleurons, l'un de nos atouts majeurs en termes de compétitivité.
C'est grave parce que cela déstabilise nos industriels, au moment où la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du sud, s'apprêtent à se tourner vers le nucléaire et notamment vers la filière EPR, et nous interrogent sur cette valse-hésitation.