La réalité, c'est qu'effectivement il y a quinze jours tout paraissait clair : c'était, même si le mot n'était pas prononcé, la sortie du nucléaire ; vingt-quatre réacteurs en moins en treize ans, aucune construction nouvelle et remise en cause de la filière du retraitement.
Aujourd'hui, on ne sait plus ; François Hollande paraît repousser le délai, et il explique qu'un ou deux réacteurs pourraient fermer au cours du prochain quinquennat – sous-entendu : les vingt-trois autres, ce serait pour le deuxième quinquennat, voire le troisième.