Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le haut-commissaire, à la lumière du long débat que nous avons eu sur ce projet de loi, apparaît votre vision manichéenne des choses chers collègues de la majorité. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) D'un côté quelques milliers de personnes, parées de toutes les vertus et bénéficiant de toute votre attention, auxquelles il faudrait donner encore davantage de liberté pour qu'elles s'enrichissent un peu plus. De l'autre, des personnes stigmatisées, sur le thème de l'oisiveté notamment, ce qui me choque toujours. Pour avoir siégé dans une commission d'insertion locale depuis près de dix ans et en présider une depuis près de quatre ans, je sais que les choses sont un peu plus compliquées que cela.