Il tire les conséquences d'un constat simple : la crise des dettes souveraines s'impose maintenant, non seulement à la France, mais à l'ensemble des pays du monde occidental ; nous traversons des moments difficiles, qu'il convient d'analyser de façon très transparente.
Observons qu'il n'y a pas deux catégories d'États occidentaux, mais une seule : tous les pays qui ont eu pour tradition, depuis des décennies, de se financer par la dette pour trouver l'équilibre de leurs dépenses de fonctionnement subissent aujourd'hui les conséquences de la crise des dettes souveraines.
Jusqu'à présent, l'Allemagne, les Pays-Bas, échappaient à cette règle ; mais, depuis quelques jours, chacun a pu l'observer, l'Allemagne est touchée par la crise des dettes souveraines. Lors de sa dernière levée de financement, un tiers des obligations proposées par l'État allemand n'ont pas trouvé de souscripteurs.