Convenez que, pour un président qui a annoncé à de multiples reprises qu'il n'avait pas été élu pour augmenter les impôts, c'est curieux.
Et pour une majorité qui, depuis un an et demi ou deux ans, nous explique qu'il est hors de question d'augmenter les impôts et qu'il ne s'agit que de réduire des niches fiscales, ce qui, selon elle, n'est pas une hausse des impôts, convenons que ces hausses obligatoires de 50 milliards d'euros en deux ans sont assez étranges. Il serait grand temps, puisque vous nous annoncez le rendez-vous du courage, que les mots que vous utilisez décrivent les politiques que vous menez et non celles que vous avez peut-être espérées.
Monsieur le rapporteur général, vous avez terminé avec des accents assez graves, que j'ai en tout cas perçus comme tels, et que j'approuve. Nous allons entrer dans l'année 2012 avec une perspective de croissance nulle, ou quasi nulle, et maintenir une prévision de croissance de 1 % au nom du volontarisme économique. C'est…