Catherine Lemorton a en effet bien éclairé notre assemblée sur le terrible échec de la majorité : avec ce cinquième PLFSS, comme avec les précédents, les comptes sociaux seront dans le rouge.
À nouveau, vous appliquez les mêmes recettes : faire payer les malades, affaiblir l'hôpital public au profit du privé, multiplier les prélèvements, réduire les indemnités journalières après avoir décidé qu'elles seraient imposables. Où est la responsabilité dans ce texte ? Il ne respecte en rien – Mme Lemorton l'a dit – les exigences constitutionnelles de clarté et de sincérité du débat parlementaire en général, et du débat budgétaire en particulier, comme je l'avais moi-même montré lors de la deuxième lecture de ce projet.
L'ONDAM connaît un taux historiquement bas ; un taux de 2,5 %, jamais atteint, est-ce responsable ?