Cette mesure ne revient pas sur les paramètres arrêtés dans la réforme des retraites de 2010 ; elle ne fait que raccourcir la phase transitoire de montée en charge.
La réforme de 2010 porte déjà ses fruits : en 2012, ce sont près de 200 000 départs de moins qui sont attendus sous l'effet de la réforme, soit 5,4 milliards d'euros d'économies et de recettes supplémentaires pour la branche vieillesse du régime général. C'est ainsi que nous pouvons rassurer nos concitoyens.
Enfin, je souhaiterais évoquer le rejet par le Sénat du texte rétabli par l'Assemblée. Ce rejet est une confirmation des choix du Sénat : plus de recettes, plus de dépenses, plus de taxes et d'impôts. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UMP.)