Monsieur le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, jeudi prochain se tiendra la journée mondiale de lutte contre le sida, journée qui permet chaque année de faire le point sur cette maladie et sur les moyens de lutter contre l'épidémie.
Aujourd'hui, 34 millions de personnes sont porteuses de la maladie dans le monde et, malgré les progrès accomplis ces dernières années en matière de prévention et de traitement, l'épidémie poursuit sa course avec une augmentation de 17 % en dix ans. En France, on estime à largement plus de 7 000 le nombre de personnes contaminées par le virus.
Dans le contexte actuel de l'épidémie, l'enjeu doit être de développer la recherche. Cette dernière doit en effet se poursuivre pour améliorer et simplifier les traitements, réduire les complications qu'ils engendrent, ou encore améliorer la qualité de vie des patients.
Il faut aujourd'hui également continuer de progresser dans la connaissance des mécanismes immunitaires, avec l'objectif de mettre au point un vaccin qui soit accessible à tous.
Sur ces projets, la France est un acteur majeur au niveau international. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous préciser ce que fait l'État aujourd'hui pour poursuivre et accompagner la dynamique de recherche qui a été engagée ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)