Les moyens de nos universités ont augmenté en moyenne, depuis quatre ans, de 25 %, et jusqu'à 50 % pour un certain nombre d'entre elles. Au cours des quatre ans qui viennent de s'écouler, les moyens supplémentaires ont été deux fois plus importants qu'au cours des dix dernières années. Aucun secteur, et je rends aussi hommage à celle qui m'a précédé, Valérie Pécresse, n'a fait l'objet d'une telle attention dans les dispositifs d'action publique. Encore récemment, nous avons pris en compte le GVT, auquel vous avez fait référence, pour accompagner nos universités. Ce ne sont pas des cadeaux, ce sont des dispositifs dont les universités avaient besoin pour devenir autonomes.
Bien entendu, l'autonomie demande que nous soyons capables d'accompagner les établissements qui peuvent connaître des difficultés momentanées. Sur 173 établissements, seulement sept font l'objet d'un accompagnement, et encore, pour certains, les difficultés ne sont que passagères – ce ne sont même pas des difficultés financières, juste des questions comptables sur lesquelles nous sommes en train de travailler avec eux.
Alors, de grâce, n'instrumentalisons pas des difficultés passagères pour jeter globalement l'opprobre ou le soupçon sur la capacité de nos universités à gérer l'autonomie. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Elles ont fait la preuve de leur aptitude. Elles ont besoin non pas de suspicion mais de confiance de notre part.