Je voudrais, au nom de la représentation nationale, lui rendre un hommage appuyé et lui adresser tous nos voeux de rétablissement. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Bien entendu, je voudrais que nous ayons également une pensée pour sa famille et ses enfants qui, tout comme nous, sont aujourd'hui dans la douleur.
Mais à travers lui, mes chers collègues, monsieur le ministre, c'est à l'ensemble des policiers de France que je souhaite que nous rendions hommage aujourd'hui, et plus particulièrement à ceux de Marseille, qui sont intervenus hier soir pour intercepter trois jeunes de 18 à 20 ans, surpris à la suite du braquage d'un magasin de bricolage à La Rose - Frais Vallon.
Là encore, nos forces de police ont été la cible de rafales de Kalachnikov et n'ont pu que répliquer, tuant sur le coup l'un des malfaiteurs et laissant le deuxième dans un état critique, le troisième étant blessé.
Au moment où nos policiers, avec courage et abnégation, au péril de leur vie, se battent pour assurer notre sécurité face à des délinquants qui croient jouer Scarface, d'autres profitent de ces faits divers dramatiques pour attiser la haine et la peur. On voit également des couvertures de presse qui confondent électoralisme et sécurité publique, et n'hésitent pas à dégrader l'action de l'État, alors que la sécurité publique n'est ni de droite ni de gauche, et devrait nécessiter l'unité nationale
Nous déplorons la mort d'un homme, mais je voudrais adresser mes plus vives félicitations et notre confiance aux policiers qui sont intervenus et à notre préfet de police, Alain Gardère, pour le travail qu'il accomplit avec eux depuis sa nomination par vous, monsieur le ministre.
Monsieur le ministre…