Les mesures pour soutenir les victimes de la maladie de Parkinson et leurs familles seront arrêtées avant la fin de l'année pour être mises en oeuvre au début de 2012.
Suite à la journée de sensibilisation sur la maladie de Parkinson en avril dernier, Nora Berra et moi-même avons décidé, le 11 avril, de réunir l'ensemble des acteurs concernés par ce dossier, au premier rang desquels les associations de patients. Les réunions ont eu lieu régulièrement et la dernière s'est tenue le 10 novembre dernier. C'est alors que nous avons fixé le calendrier que je viens de vous indiquer.
Vous êtes à l'origine de cette démarche et je voudrais saluer aussi l'engagement de nombreux élus de toutes sensibilités, en particulier celui de Jean-Charles Taugourdeau.
Parmi les premières mesures, nous voulons transformer les centres informels qui existent en centres de ressources. En effet, on croit connaître cette maladie, qui affecte de 120 000 à 150 000 personnes, mais beaucoup de ses aspects sont encore méconnus. Il nous faut travailler avec les médecins généralistes, qui sont en première ligne, avec les neurologues et toute la chaîne du soin, sans la réduire à la prise en charge sanitaire.
Nous voulons, plutôt que de faire de grandes déclarations, partir des vingt mesures prioritaires évoquées dans le livre blanc par les associations pour fixer un plan de travail et d'action.
C'est dans cet esprit que nous travaillons avec les associations et tous les acteurs et c'est dans cet esprit que, avec Nora Berra, nous ferons des propositions concrètes avant la fin de l'année pour les mettre en oeuvre au début de 2012. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)