Le Gouvernement aura l'occasion de préciser les mesures lui permettant de trouver les 200 millions d'euros nécessaires pour ramener le taux de progression de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM) à 2,5 %.
S'agissant des indemnités journalières, nous sommes nombreux à défendre l'arbitrage du Gouvernement car il protège 70 % des salariés. Quant aux 30 % restants, les statistiques indiquent qu'ils bénéficient, pour la majeure partie d'entre eux, de systèmes de prise en charge collective de leurs journées d'arrêt maladie, ce qui n'est pas le cas des salariés des très petites entreprises et des PME payés entre 1 et 1,4 SMIC.
Cet arbitrage, financièrement efficace et socialement juste, nous permet de respecter nos engagements en matière budgétaire.