Vous avez évoqué le dispositif de sécurité nécessaire dans les zones à risques. Avec Henri Plagnol, nous travaillons sur un rapport relatif à la présence d'AQMI et à la sécurité au Sahel. J'appelle votre attention sur les conséquences de décisions prises sans nuance depuis Paris et qui placent quasiment des pays entiers en zone rouge ou orange. C'est un handicap majeur pour les pays concernés, en l'occurrence le Mali, la Mauritanie et le Niger. Les trois chefs d'État que nous avons rencontrés nous l'ont dit expressément. Le Président du Mali l'a souligné lui-même dans un discours qu'il a prononcé au musée du Quai Branly. Nous sommes allés trop loin.