Monsieur le président, comme vous m'avez relégué au fond de la classe – dernier orateur inscrit dans la discussion générale –, vous voudrez bien m'accorder quelques secondes de plus si cela s'avérait nécessaire.
On l'a bien compris, nous n'avons rien contre le principe des certificats d'obtention végétale, qui a été revendiqué sur tous les bancs. Chacun sait qu'il faut encourager la recherche, protéger les travaux sur la génétique, mais aussi protéger les semenciers, qui, le plus souvent – disons-le clairement –, ne sont pas de grosses firmes, mais des PME qui n'ont rien à voir avec Monsanto, si ce n'est dans un éventuel rapport de concurrence.