Cet excellent travail du rapporteur suscite de ma part trois questions. Tout d'abord, j'ai eu connaissance d'un cas d'échec à un concours d'entrée dans la gendarmerie nationale au seul motif que, lors de l'épreuve orale, le jury avait décelé un excès de motivation du candidat. Sauf à détourner ce type de profil vers des entreprises privées de sécurité, il est gênant de voir qu'un candidat adhérant tout particulièrement à la valeur de protection de l'ordre public puisse être écarté pour cette unique raison. Je souhaiterais par ailleurs connaître la position du rapporteur sur la problématique dite de la « discrimination positive » en matière de recrutement dans la police et la gendarmerie. Enfin, l'ouverture à la diversité passe également, selon moi, par l'embauche de personnes handicapées. Par exemple, le développement croissant de la vidéo-protection devrait fournir des tâches susceptibles d'être exercées par des personnes souffrant de difficultés de mobilité.