Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, il ne vous aura pas échappé que, si nous sommes dans une telle panade – passez-moi cette expression familière – en matière de permanence des soins, c'est parce qu'en 2003, votre majorité – plus précisément M. Mattéi, qui était alors ministre de la santé – a exonéré les médecins de l'obligation d'assurer des gardes, c'est-à-dire le service public de la santé. C'est en effet depuis cette date que nous avons, de gros problèmes dans ce domaine, et ce ne sont pas les innombrables réunions – car on semble atteint de réunionite aiguë – organisées par région, par département et par bassin de population qui nous permettront de les résoudre.
(L'amendement n° 76 est adopté.)