La suppression de l'article 33 bis C est en effet assez choquante. Lorsque le patient a le choix et préfère consulter un médecin exerçant en secteur 2, il assume son choix. À la limite, on peut le comprendre, même si vous connaissez notre opposition à un secteur 2 aujourd'hui complètement dérégulé. En revanche, lorsqu'il n'a pas le choix, notamment dans le cadre de la permanence des soins, il est franchement choquant qu'on lui impose de payer la consultation au tarif du secteur 2.
On nous oppose l'argument selon lequel une telle mesure découragerait les médecins exerçant en secteur 2 d'assurer des permanences. Mais, à un moment, les permanences, il faudra peut-être les imposer. Le système libéral trouve ici ses limites.