Par ailleurs, je répète que 90 % des opérations s'effectuent sous mandat de l'ONU.
Si M. Myard était encore là, je lui dirais que son analyse m'a plu, une fois n'est pas coutume. Je partage ses regrets concernant la diminution d'un tiers des crédits de la coopération militaire. Cette décision a été imposée par la réduction de la dépense publique, mais j'espère que nous pourrons rapidement corriger cela !
Madame Hostalier, je vous ai déjà remerciée plusieurs fois pour avoir parlé du Darfour et de la résolution 1778 en des termes éloquents. Vous avez exprimé ce que nous voulions faire. Rappelez-vous, mesdames et messieurs les députés, la façon dont a été accueillie l'idée d'une force d'interposition ! Tantôt l'on nous a accusés de soutenir le président Déby, tantôt l'on a argué qu'il fallait l'intervention des forces onusiennes, mais elles ne sont pas venues !
Cela ne nous a pas empêchés de mener à bien cette opération, alors que nous n'étions que d'un seul côté de la frontière, sans aucune force au Soudan, à propos duquel je partage votre inquiétude. Bien sûr, c'est en sécurisant la frontière de part et d'autre qu'il est possible de garantir la sécurité des habitants du Darfour, où aucun réfugié n'est encore rentré à l'heure actuelle.
Je dirai à Christian Ménard que sa démonstration sur le Kosovo était parfaite. Si tout n'est pas réglé, la situation s'est quand même améliorée ! Et nous devons continuer dans les mois et les semaines à venir, notamment avec l'EULEX.
Monsieur Beaudouin, nous avons milité pour le retrait des forces israéliennes hors du Liban, en particulier des fermes de Chebaa. C'était le sens de la résolution des Nations unies, mais pour cela, il faut des partenaires, car nous ne pouvons décider seuls. Quant à la Finul, je rappelle que c'est aussi une idée française. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)