Ma question s'adresse à M. le Premier ministre.
Dérèglements financiers ou climatiques, crise de la dette souveraine, accumulation des déficits, mondialisation spéculative : au bout du compte, c'est toujours la jeunesse qui paie le plus lourd tribut. Le chômage en est l'un des meilleurs indicateurs. Il vient d'atteindre, à l'échelle de la planète, le plus haut niveau jamais enregistré : 40 % des jeunes sont sans emploi en Grèce, 47 % en Espagne, 30 % en Italie, 25 % en France ! Mais le triste record de l'Union européenne est détenu par la région Réunion où six jeunes sur dix sont au chômage, un taux voisin de celui de la bande de Gaza ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)