Madame Fraysse, je suis heureux d'entendre, et vous avez été honnête de le dire, que seules 9 % de femmes sont concernées par le temps partiel subi. Évidemment, c'est déjà beaucoup, et certaines femmes, même lorsque le temps partiel n'est pas subi, voudraient travailler davantage. Il faut essayer de faire en sorte que ce soit le cas. Cela étant, introduire une lourdeur supplémentaire dans le dispositif d'exonération ne me paraît pas souhaitable.
Je voudrais souligner un fait qui me semble nouveau. C'est, je crois, la première fois, depuis que nous débattons de ces exonérations de charges, qu'il y a une sorte de dissonance au sein du groupe socialiste. M. Issindou est fidèle à lui-même : depuis notre mission commune sur le sujet, il considère qu'il n'y a rien de bon dans ces abattements, qu'il faut les supprimer tout simplement.