Jacqueline Fraysse a mis en évidence le caractère insupportable de certaines rémunérations et la nécessité de les mettre à contribution.
Je veux pour ma part insister sur le décalage chaque jour plus important entre les grandes déclarations gouvernementales quant à la volonté de modifier le fonctionnement de notre système bancaire et financier et la réalité des faits : la crise de 2008 est passée par là, comme si de rien n'était !
Les banques ont repris le même fonctionnement. Les salles des marchés continuent de fonctionner de la même manière. Et nous en sommes aujourd'hui à nous demander ce que les marchés vont penser de notre politique, comment ils vont noter nos choix !
Si nous voulons envoyer, à notre tour, un signal aux marchés, disons-leur qu'un certain nombre de comportements, de rémunérations ne sont pas acceptables et qu'il n'y a aucune raison en tout cas que ces rémunérations ne contribuent pas à notre système social.