Deuxième élément d'interrogation, le niveau d'implication des différents États européens. À l'heure actuelle, seuls quatre États européens fournissent des efforts financiers et humains significatifs en matière de défense. La France, la Grèce, la Pologne et le Royaume-Uni consacrent chaque année environ 2 % de leur PIB à la défense, alors que les autres pays de l'Union européenne restent tous en dessous de la barre de 1 %. Il faudra engager tous nos partenaires européens dans une réflexion approfondie, sans tabou, pour examiner quelles ressources supplémentaires ils sont prêts à accorder à la défense des intérêts européens, qui sont les leurs.
Mes chers collègues, le Parlement va se prononcer, pour la première fois, sur la prolongation de cinq interventions militaires extérieures. Cette lourde responsabilité qui nous incombe implique que nous soyons dorénavant très régulièrement informés de l'évolution du contexte stratégique dans lequel se déroulent ces opérations, des résultats qu'elles obtiennent et des choix opérés par le Gouvernement pour adapter notre présence militaire aux objectifs poursuivis.
Dans l'immédiat, je vous invite à voter en faveur de la poursuite de ces cinq opérations, dans le cadre de leurs calendriers respectifs. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)