Le problème de la restructuration du financement est donc posé.
Jean-Luc Préel a soulevé une excellente question sur l'inaboutissement de la décentralisation et la nécessité d'une territorialisation. C'est un débat, monsieur le député, que nous avons souvent eu ensemble. Vous savez que je suis une militante des ORDAM – les objectifs régionaux de dépenses d'assurance maladie. Il fallait installer les ARS ; elles sont maintenant opérationnelles depuis un peu plus d'un an. Il fallait les structurer et les conforter. Ensuite, nous pourrons passer à une deuxième phase de déconcentration et – pourquoi pas ? – de décentralisation.
Pierre Méhaignerie l'a souligné à juste titre, nous avons le modèle social le plus élaboré et le plus généreux au monde. Ce modèle, il s'agit de le conforter et de le conserver. Le Président de la République l'a excellemment dit dans son discours de Bordeaux, la semaine dernière : ce n'est pas la réforme qui menace notre système social, c'est l'immobilisme.
Pour leur part, le Gouvernement et sa majorité se refusent à tout immobilisme. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)