…nos nobles politiques n'ont peut-être pas de prix, mais elles ont un coût, qui doit rester dans les limites du tolérable pour la nation et pour les comptes publics.
Lorsque le contexte économique et financier est sous tension, comme dans la période actuelle, notre frustration n'en est que plus grande, mais il faut que la tempère le sens des responsabilités qui, dans ces moments de tempête, doit commander nos choix.
Permettez-moi de dire à nos ministres l'admiration qui est la mienne devant la maîtrise dont ils font preuve face à une situation d'une immense gravité. Quel contraste avec l'image que donne le Sénat ! Faire fi de la conjoncture en détricotant méticuleusement tous les équilibres que nous avions patiemment mis en place et qui avaient abouti, le 2 novembre dernier, au vote positif de notre assemblée ; créer pour 5,5 milliards de nouvelles taxes, dix-sept au total ;…