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Intervention de Philippe Folliot

Réunion du 28 janvier 2009 à 15h00
Autorisation de prolongation de cinq interventions des forces armées à l'étranger — Débat et votes sur une déclaration du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Ne perdons pas ce lien essentiel. C'est un sujet important sur lequel nous ne devons pas négliger nos efforts, car le soutien de la population est fondamental.

Le monde tel qu'il est décrit dans le Livre blanc et tel que nous pouvons le voir chaque jour est aujourd'hui plus instable et plus imprévisible qu'auparavant. La mondialisation a accompagné la multipolarisation du monde et, avec elle, la diffusion des menaces et la multiplication des foyers à risque. Parallèlement, l'hyperpuissance américaine est partout remise en cause, le monde entier espère beaucoup, trop peut-être, du nouveau président américain Barack Obama, et notamment qu'il répare les dégâts commis par l'administration Bush, en particulier auprès du monde musulman. Pourvu qu'il y parvienne !

Quoi qu'il en soit, si le monde est aujourd'hui moins violent, du moins sur le territoire national et métropolitain, il est plus instable, et le rôle de l'armée et de notre défense continuera d'être central pour notre sécurité, tant pour les Français sur le territoire national que pour les citoyens du monde en n'importe quel point du globe.

Mais la défense contribue également au rayonnement de la France dans le monde puisque notre expérience, nos capacités militaires et nos engagements multiples, aujourd'hui reconnus, font de nous un acteur incontournable des missions de maintien de la paix dans le monde. C'est d'ailleurs notre devoir en tant que membre du Conseil de sécurité, mais également en tant qu'ancien empire de dimension mondiale et puissance présente aujourd'hui sur tous les continents.

On le voit, la défense n'est assurément pas un sujet de seconde zone, ce n'est pas une mince affaire destinée à être confinée aux milieux autorisés. Je me réjouis donc que le débat d'aujourd'hui puisse nous laisser espérer qu'elle retrouvera enfin la place à laquelle elle a droit.

J'exprimerai toutefois un petit regret : que la commission de la défense et celle des affaires étrangères n'aient pas pu préparer ce débat par le biais de réunions et d'auditions, car ces sujets complexes l'auraient mérité.

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